La Directrice des Loisirs, Mme Mame Diarra Diouf, marraine de la 12ème promotion du PLER

La Directrice des Loisirs au Ministère du Tourisme et des Loisirs, Mame Diarra Diouf, a invité les filles issues de la 12ème promotion du Programme de Lutte contre l’Enfance en Rupture (PLER) à travailler davantage pour s’assurer une bonne réintégration sociale.

« J’invite les filles à faire preuve de résilience et de combativité pour s’ouvrir les portes d’une parfaite réintégration sociale », a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de sortie de promotion du PLER, initié par l’ONG RABEC.

Après avoir félicité les filles de la promotion sortante, la Directrice des Loisirs, marraine de cette 12è promotion, les a exhortées à plus de persévérance et de responsabilité.

« Vous méritez des félicitations nourries certes, mais il reste encore du chemin à faire, tant sur le plan personnel que sur le plan social ; vous êtes devenues des responsables, donc vous êtes des exemples », a souligné la Directrice des Loisirs.

Elle a salué cette initiative de l’ONG qui, depuis 2008, participe, à travers le PLER, à la dynamique nationale d’autonomisation des jeunes filles.

Le PLR qui a déjà formé 12 générations de jeunes filles, œuvre pour la réinsertion sociale de ses bénéficiaires. Il s’investit dans la lutte contre la marginalisation, notamment celle des jeunes filles. Il cible cette catégorie issue des milieux défavorisés, selon une double classification : (1) les filles ayant quitté très tôt l’école, (2) les filles n’ayant jamais été scolarisées.

La précocité de l’abandon scolaire chez les filles issues de groupes marginalisés, voire leur accès difficile aux structures éducatives et formatives, reste une préoccupation pour l’État du Sénégal qui a mis en place, depuis quelques années, un programme appelé SCOFI (Scolarisation des filles). Mme Diouf a enfin encouragé les initiateurs de ce programme dédié aux jeunes filles qui feront, assure-t-elle, la fierté du Sénégal, si dès « aujourd’hui, elles sont bien prises en charge et encadrées comme il se doit ».